Israël: 15 Français tués dans les attaques du Hamas, selon un nouveau bilan

Ce direct consacré au conflit en cours au Proche-Orient est terminé. Six jours après les attaques terroristes perpétrées sur son territoire, Israël poursuit sa riposte.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a assuré que l'offensive israélienne sur Gaza. n'est "que le début". Du côté de l'ONU, le secrétaire général Antonio Guterres s'alarme de la situation dans l'enclave palestinienne et demande à Israël d'éviter une "catastrophe humanitaire".

Alors qu'un deuxième avion rapatriant des ressortissants français est arrivé à Paris, la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a annoncé une nouveau bilan faisant état de 15 victimes françaises dans les attaques du Hamas.

Merci de nous avoir suivi, nous nous retrouverons demain pour une nouvelle journée consacrée au suivi du conflit entre Israël et le Hamas.

Un deuxième vol de rapatriement de Français en provenance d'Israël, organisé par le ministère des Affaires étrangères, s'est posé vendredi soir à l'aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle, a indiqué une source aéroportuaire.

Parti vers 17H30 de Tel Aviv, l'Airbus A350-900 d'Air France spécialement affrété s'est posé à 23H09 après une escale technique à Athènes en chemin, selon le site d'Aéroports de Paris.

L'Arabie saoudite a déclaré vendredi rejetter "catégoriquement" tout déplacement de la population de Gaza, condamnant le bombardement de "civils sans défense", sa critique la plus vive émise à l'égard d'Israël depuis l'attaque lancée par le Hamas.

Ryad "déclare son rejet catégorique des appels au déplacement forcé de la population palestiniennes de Gaza, et sa condamnation du bombardement continu de civils sans défense" dans ce territoire, a indiqué le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Joe Biden a assuré vendredi que "c'était aussi une priorité (pour lui) de répondre en urgence à la crise humanitaire à Gaza", au septième jour de la guerre entre Israël et le Hamas.

"Mes équipes dans la région travaillent, en communication avec les gouvernements d'Israël, d'Egypte, de Jordanie, d'autres nations arabes et des Nations unies, pour augmenter le soutien" humanitaire, a encore dit le président américain, qui est en déplacement à Philadelphie (est) pour des annonces économiques, en ajoutant: "Nous ne pouvons pas perdre de vue le fait que l'écrasante majorité des Palestiniens n'ont rien à voir avec le Hamas."

Le nombre de morts dans la bande de Gaza est monté à 1.900, a indiqué vendredi soir le ministère palestinien de la Santé du Hamas, après la multiplication des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien contrôlé par le mouvement islamiste.

Ces frappes incessantes "ont coûté la vie à 1.900 martyrs incluant 614 enfants et 370 femmes", a-t-il précisé dans un communiqué, ajoutant que 7.696 personnes avaient été blessées, six jours après l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël.

"Même les guerres ont des règles", a lancé vendredi le secrétaire général de l'ONU avant un Conseil de sécurité sur la situation en Israël et à Gaza, réclamant la protection des civils qui ne doivent pas non plus être "utilisés comme boucliers".

"La situation à Gaza a atteint un plus bas dangereux", a déclaré à la presse Antonio Guterres, décrivant un "système de santé au bord de l'effondrement", des "morgues débordées" et "une crise de l'eau" dans l'enclave palestinienne en état de siège.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu affirme que l'offensive israélienne sur Gaza n'est "que le début"

Un journaliste vidéo de Reuters a été tué vendredi dans le sud du Liban, a indiqué l'agence de presse, alors qu'il couvrait des échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise.

"Nous sommes profondément attristés d'apprendre que notre vidéaste, Issam Abdallah, a été tué", a indiqué le communiqué de Reuters. Il faisait partie d'une équipe de Reuters dans le sud du Liban qui fournissait un signal vidéo en direct, a ajouté l'agence.

Le premier vol spécialement affrété pour évacuer des citoyens américains a quitté Israël en route pour l'Europe, a dit vendredi un porte-parole de la Maison Blanche, sans donner de précision sur la destination. Il a indiqué que d'autres vols suivraient.

Joe Biden a eu un échange à distance vendredi avec les familles de 14 ressortissants américains dont les Etats-Unis restent sans nouvelles après l'attaque lancée par le Hamas contre Israël, a fait savoir la Maison Blanche.

Selon le dernier bilan, 27 Américains sont morts, et d'autres sont retenus en otage par le groupe islamiste palestinien, mais la Maison Blanche n'a pas jusqu'ici dit exactement combien des 14 personnes portées disparues étaient dans cette situation.

Plusieurs journalistes ont été blessés vendredi soir lors d'un bombardement israélien sur le sud du Liban, selon un correspondant de l'AFP sur place.

Des roquettes sont tombées sur un secteur où se trouvait un groupe de journalistes d'au moins trois médias différents, dans le village frontalier de Alma el-Chaab.

Le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a appelé Israël à prendre "toutes les précautions possibles" pour éviter la mort de civils dans la bande de Gaza, bombardée par l'armée israélienne en riposte à une attaque d'un mouvement palestinien Hamas.

"Nous avons pressé les Israéliens à prendre toutes les précautions possibles pour éviter de faire mal aux civils", a-t-il souligné vendredi lors d'une conférence de presse à Doha.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déclaré vendredi au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, que l'Europe se tenait "aux côtés d'Israël", qui a "le droit de se défendre" face aux "atrocités commises par le Hamas".

"Le Hamas est seul responsable de ce qui se passe. Les actes du Hamas n'ont rien à voir avec les aspirations légitimes du peuple palestinien. Au contraire, l'horreur déclenchée par le Hamas ne fait qu'engendrer davantage de souffrances chez des Palestiniens innocents", a-t-elle ajouté, lors d'une visite en Israël.

L'imam de la Grande mosquée de Paris a appelé à "ne pas importer" en France "le conflit en cours au Moyen-Orient", vendredi lors de son prêche pour la prière du vendredi.

"Il est impératif d'éviter les provocations, voire même des affrontements envers les communautés de différentes religions et croyances afin que nous puissions vivre en paix et en harmonie en France", a souligné l'imam Abdennour Tahraoui, appelant à "l'arrêt immédiat de cette guerre haineuse".

Le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh, a accusé vendredi Israël de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza, pilonnée par l'armée israélienne dans sa guerre contre le mouvement islamiste Hamas qui contrôle l'enclave palestinienne.

"Notre peuple à Gaza subit un génocide et Gaza est devenue une zone sinistrée", a déclaré Mohammed Shtayyeh lors d'une conférence de presse à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

L’ordre d’évacuation donné par Israël aux 1,1 millions de personnes du Nord de la bande de Gaza "représente un ultimatum dangereux et irresponsable", dénonce l'ONG française Médecins Sans Frontières.

Selon l'organisation humanitaire, qui annonce le déplacement au sud de ses équipes internationales, "regrouper un tel nombre de personnes dans seulement quelques km² participera de l’aggravation de la crise humanitaire".

L'armée israélienne a bombardé vendredi après-midi les abords de plusieurs localités frontalières dans le sud du Liban, selon des sources sécuritaires et un correspondant de l'AFP sur place.

Une source sécuritaire libanaise a rapporté que le bombardement faisait suite à une "tentative d'infiltration". L'armée a pour sa part annoncé avoir procédé à des tirs d'artillerie sur le territoire libanais après "une explosion sur la barrière frontalière" entre les deux pays.

Le président russe Vladimir Poutine a jugé vendredi "inacceptable" le siège de la bande de Gaza par l'armée israélienne, le comparant à celui de la ville soviétique de Léningrad par les Nazis pendant la Seconde guerre mondiale.

Selon Vladimir Poutine, Israël s'apprête à faire à Gaza quelque chose de "comparable au siège de Léningrad". "C'est inacceptable. Plus de deux millions de personnes y vivent. Tout le monde ne soutient pas le Hamas", a ajouté le président russe au cours d'une conférence de presse à Bichkek au Kirghizstan.

L'assaut meurtrier du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël ne justifie pas que Gaza puisse être détruite, a prévenu vendredi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

"Rien ne peut justifier les horribles attaques dont Israël a été victime le week-end dernier" mais "ces attaques ne peuvent en retour justifier la destruction illimitée de Gaza", a indiqué le CICR dans un communiqué, alors qu'Israël prépare une probable offensive sur ce territoire en riposte à l'attaque sanglante du Hamas.

Des milliers de Palestiniens fuient vendredi vers le sud de la bande de Gaza à la suite d'un avertissement de l'armée israélienne qui bombarde sans cesse le territoire palestinien en riposte à une attaque du Hamas, a constaté l'AFP.

Ces Palestiniens, qui vivent dans le nord de ce territoire de 362 km2 contrôlé par le Hamas, ont quitté en voiture, à moto, dans des camions ou à pied. Le Hamas avait refusé l'évacuation exigée par Israël.

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a déclaré vendredi que la cause du conflit entre Israël et le Hamas était une "injustice historique" contre les Palestiniens, à l'issue d'une rencontre avec le chef de la politique étrangère de l'UE à Pékin.

"La racine de ce problème réside dans le long retard dans la réalisation de l'aspiration de la Palestine à établir un Etat indépendant et dans le fait que l'injustice historique subie par le peuple palestinien n'a pas été corrigée", a déclaré Wang après avoir rencontré Josep Borrell.

Le ministre turc des Affaires étrangères a jugé vendredi "inacceptable" l'appel à l'évacuation adressé par Israël à "tous les civils" de la ville de Gaza.

"Forcer la population de Gaza à migrer en 24 heures est inacceptable", a-t-il déclaré, au moment où une offensive terrestre israélienne est attendue sur le territoire palestinien contrôlé par le Hamas, en représailles à la sanglante attaque menée samedi par le mouvement islamiste palestinien.

Le rabbinat israélien a autorisé exceptionnellement aux fidèles de garder un poste de radio allumé pendant le Shabbat, le jour de repos hebdomadaire des juifs, en cas d'alerte aux tirs de roquettes sur Israël, en guerre contre le Hamas palestinien.

Selon la loi juive, tout travail ou toute action créatrice d'énergie comme allumer la lumière, un poste de radio ou conduire en voiture sont interdits durant le Shabbat. Mais en raison de la guerre, plusieurs stations de radio ont annoncé qu'elles émettraient uniquement pour informer les auditeurs de consignes de sécurité.

Le rabbinat a aussi demandé aux fidèles de ne pas se rendre dans des synagogues éloignées des abris et de privilégier la prière individuelle plutôt que collective en cas de risque sécuritaire.

Annalena Baerbock, ministre allemande des Affaires étrangères, a estimé que le Hamas se sert des habitants de Gaza comme "bouclier".

Avec Daesh, "j'ai eu l'impression que nous regardions le mal dans les yeux, c'était vraiment le mal", a déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin lors d'une conférence de presse après s'être entretenu avec son homologue israélien, Yoav Gallant, à Tel-Aviv.

"Ce que nous avons vu de la part du Hamas, c'est que le mal atteint un autre niveau", a-t-il ajouté, soulignant qu'il n'y avait "jamais de justification pour le terrorisme".

"C'est un défi de taille", a commenté vendredi un porte-parole de la Maison Blanche après qu'Israël a ordonné l'évacuation vers le sud de "tous les civils" de la ville de Gaza, une mesure condamnée ouvertement par l'ONU.

Les Israéliens "essaient d'écarter les civils du danger et de les avertir de façon juste", a assuré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, sur CNN, en ajoutant: "C'est un défi de taille. Il s'agit d'un million de personnes, et d'un environnement très urbain et dense. C'est déjà une zone de combat (...). Mais il est clair que ce que (les autorités israéliennes) essaient de faire est d'éviter des victimes civiles au maximum et aussi de séparer le Hamas des boucliers humains."

Israël serait d'accord pour la création de "zones sécurisées" pour les Palestiniens à l'intérieur de la bande de Gaza, a déclaré vendredi un haut responsable américain cité par l'AFP.

"L'un des questions que nous avons abordées lors de nos rencontres d'hier (à Tel-Aviv) est le besoin d'établir certaines zones sécurisées où les civils pourraient s'installer pour ne pas s'exposer aux opérations de sécurité légitimes d'Israël", a déclaré ce responsable, au lendemain de la visite en Israël du secrétaire d'Etat américain Anthony Blinken.

Le Hezbollah est "entièrement préparé" à intervenir contre Israël en temps voulu, a assuré vendredi le numéro deux de la formation pro-iranienne devant des centaines de ses partisans qui manifestaient en soutien aux Palestiniens.

"Le Hezbollah suit les mouvements de l'ennemi. Nous sommes entièrement préparés et nous passerons à l'action au moment propice", a averti cheikh Naïm Qassem.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a comparé les déplacements de population à Gaza à l'exil palestinien de 1948, rapporte l'agence palestienne Wafa.

Lors de la guerre israélo-arabe de 1948, consécutive à la proclamation de l'État d'Israël, des centaines de milliers de Palestiniens avaient fuit ou été chassés de leurs terres.

Plus 1.300 personnes ont été tuées en Israël lors des attaques du Hamas, selon un nouveau bilan donné par l'armée israélienne.

Les hôpitaux de Gaza sont "débordés" et souffrent "d'énormes pénuries de fournitures médicales", alerte l'organisation mondiale de la santé (OMS).

"Un nombre impressionnant de blessés arrivent chaque minute", décrit le chef des urgences de l'OMS à Gaza dans un témoignage publié sur X.

Des milliers de personnes manifestent contre Israël et en soutien des Palestiniens en Jordanie, en Iran ou encore en Irak.

"Non à l'occupation! Non à l'Amérique!", ont scandé des manifestants sur la place Tahrir, cœur de la capitale irakienne. Rassemblés à l'appel du leader chiite Moqtada Sadr, ils brandissaient des drapeaux palestiniens et irakiens. Un immense drapeau israélien a été disposé sur le sol pour que les protestataires puissent le piétiner.

À Téhéran, des manifestants ont brandi les drapeaux iranien, palestinien et du Hezbollah, scandant des slogans et tenant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "À bas l'Amérique" et "À bas Israël".

L'armée israélienne a largué vendredi des tracts sur Gaza demandant aux habitants de fuir "immédiatement" vers le sud, ont constaté des correspondants de l'AFP dans le territoire palestinien.

"Évacuez immédiatement vos maisons et allez au sud de Wadi Gaza", peut-on lire sur des tracts en arabe largués par des drones et vus par l'AFP. Une carte figurant sur les tracts montre une flèche pointant vers le sud et traversant une ligne au centre de la bande de Gaza.

"Ma seule prière c’était de mourir vite et de ne pas être kidnappée". Sur BFMTV, Laura, rescapée de la rave-party, raconte l'horreur.

Lors de l'attaque Hamas, elle se réfugie avec six autres personnes dans une caravane. "On entend les terroristes dehors tuer tous nos amis, on entend des gens hurler", raconte la jeune femme.

"Ma seule prière c’était de mourir vite et de ne pas être kidnappée", affirme-t-elle.

Six heures plus tard, ils sortent du véhicule. "C'était un massacre total (...), j'ai couru au-dessus des cadavres d'amis à moi".

Au moins 258 soldats israéliens ont été tués depuis l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, a indiqué vendredi l'armée israélienne.

"Les familles endeuillées de 258 soldats ont été officiellement informées", a déclaré le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, lors d'une conférence de presse. Un précédent bilan fait état de 169 soldats tués.

Abdallah II, roi de Jordanie, met en garde contre un déplacement forcé des Palestiniens vers les pays voisins.

Le ministère palestinien de la Santé a jugé "impossible" d'évacuer les patients vulnérables des hôpitaux du nord de Gaza, comme l'exige l'armée israélienne.

"Avec les frappes aériennes (israéliennes, ndlr) en cours, les civils n'ont plus aucun endroit sûr où aller. Le ministère palestinien de la Santé a informé l'OMS qu'il est impossible d'évacuer les patients vulnérables des hôpitaux du nord de Gaza", a expliqué Tarik Jasarevic, un porte-parole de l'OMS lors d'un point de presse de l'ONU à Genève.

Un employé de l'ambassade d'Israël à Pékin a été agressé vendredi dans la capitale chinoise, a annoncé le ministère israélien des Affaires étrangères.

"Un employé israélien de l'ambassade israélienne à Pékin a été agressé aujourd'hui", selon un communiqué du ministère, qui a précisé qu'il est actuellement soigné à l'hôpital et dans un état stable.

Des centaines de roquettes sont tirées depuis Gaza vers Israël, constatent les journalistes de l'AFP.

Les États-Unis "doivent contrôler Israël" s'ils veulent éviter une guerre régionale, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, en visite à Beyrouth, affirmant également que l'Iran voulait préserver la sécurité du Liban.

"Si les Américains veulent éviter que la guerre se développe dans la région, ils doivent contrôler Israël", a-t-il dit, ajoutant: "la sécurité et la paix au Liban sont importantes pour nous".

Invité sur l'antenne de BFMTV ce vendredi, Fréderic Joli, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge en France, estime que l'évacuation de 1,1 million d'habitants du nord de la bande de Gaza d'ici 24 heures n'est "techniquement et logistiquement pas possible". L'"ultimatum ingérable" lancé par Israël aura des "conséquences humanitaires catastrophiques", affirme-t-il.

"Ce sont des gens affaiblis par ce qui s'est passé cette semaine et qui doivent maintenant se déplacer brutalement avec une population civile, des femmes, des enfants, des personnes âgées, des malades", liste-t-il.

Gaza: les premières évacuations ont commencé ce matin pour les habitants du nord de la bande de Gaza après l'ordre israélien.

Le Hamas affirme que 13 otages "incluant des étrangers" ont été tués dans des frappes israéliennes.

Ni BFMTV, ni aucun autre média n'a pu vérifier cette information.

Plus d'informations ici.

"Israël a utilisé du phosphore blanc lors d'opérations militaires à Gaza et au Liban, exposant les civils à des risques de blessures graves et à long terme", affirme l'ONG Human Rights Watch.

Le phosphore blanc "provoque des brûlures atroces et peut mettre le feu aux habitations". Son utilisation dans des zones peuplées est illégale, rappelle l'organisation.

11,7 millions de téléspectacteurs ont suivi l'allocution d'Emmanuel Macron hors chaînes infos, d'après des chiffres de Médiamétrie.

On vous résume ici ce qu'a dit le chef de l'État ce jeudi soir sur la situation en Israël et dans la bande de Gaza.

"Des signes particuliers sont apparus la nuit précédente" avant l'attaque du Hamas "mais pas assez pour une alerte", a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari, dans des propos rapportés par i24News.

Les responsables de l'armée n'ont pas été convaincus qu'il s'agissait de préparatifs pour une action contre Israël. "Nous n'avions pas de compréhension d'un tel événement", a dit le porte-parole.

La sécurité des otages israéliens enlevé par le Hamas "ne me semble pas une priorité" pour l'armée israélienne, avance le grand reporter du Figaro Georges Malbrunot sur BFMTV.

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, est arrivé en Israël pour une visite de solidarité après l'attaque du Hamas.

Il doit rencontrer notamment le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et le ministre de la Défense, Yoav Gallant, au cours de cette visite qui intervient au lendemain de celle du secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, plusieurs dizaines de soldats basés à Ashdod sont partis en direction de la bande de Gaza, a constaté un journaliste de BFMTV.

"L'Égypte ne veut pas accueillir de réfugiés palestiens", explique Georges Malbrunot, grand reporter au Figaro spécialiste du Moyen-Orient et du conflit israélo-palestinien, ce matin sur BFMTV.

Israël a appelé des centaines de milliers de Gazaouis à quitter le nord du territoire. Mais un tel déplacement de population en un laps si court, sur une si petite surface, semble impossible.

L'ONU a déjà fait part de "ses inquiétudes" tandis que l'option d'un accueil de la part de l'Égypte semble peu probable.

On vous résume ici la situation dans la bande de Gaza.

Le chef de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a déclaré que les leçons des failles sécuritaires ayant permis l'attaque depuis Gaza seraient tirées en temps voulu.

"Nous allons apprendre, enquêter, mais maintenant, c'est l'heure de la guerre", a-t-il déclaré.

L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) annonce le transfert du centre de ses opérations pour les réfugiés dans le sud la bande de Gaza.

"La réponse de l'ONU à l'alerte préalable d'Israël envers les habitants de Gaza est honteuse", a réagi l'ambassadeur d'Israël à l'ONU Gilad Erdan dans un message envoyé à l'AFP, accusant l'ONU d'avoir "fermé les yeux face au Hamas qui s'armait et utilisait la bande de Gaza pour cacher ses armes".

Après l'ordre d'évacuation du nord de Gaza par Israël, l'ONU a estimé "impossible qu'un tel déplacement de population ait lieu sans provoquer des conséquences humanitaires dévastatrices".

"Les Nations unies appellent fortement à ce que cet ordre, s'il est confirmé, soit annulé pour empêcher de transformer ce qui est déjà une tragédie en une situation calamiteuse", a déclaré le porte-parole du secrétaire général de l'organisation.

Près d'une semaine après l'attaque terroriste du Hamas sur Israël, BFMTV a pu se rendre dans le kibboutz de Be'eri, où on estime qu'un habitant sur dix y a trouvé la mort.

"Il y a eu un véritable massacre ici. Quand je venais leur rendre visite, c'était plein de vie, des enfants partout. Maintenant c'est un village fantôme. Je pense que dans chaque maison, au moins un membre de la famille a été tué", assure Gili Roman, membre de la famille d'une disparue, à notre caméra.

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Au lendemain de l'allocution d'Emmanuel Macron, le patron des Républicains a expliqué craindre "un risque d'importation du conflit" entre Israël et le Hamas en France sur RTL.

Dans un communiqué diffusé vendredi matin, l'armée israélienne ordonne l'évacuation de la population du nord de la bande de Gaza vers le sud, signe de l'imminence de la riposte de Tsahal après les attaques du Hamas.

Or, cette évacuation semble difficile à tenir tant la densité de population est forte dans ce territoire.

Pour sa part, l'ONU a estimé dans un communiqué "qu'il est impossible qu'un tel mouvement s'opère sans des conséquences humanitaires dévastatrices" et a appelé Israël à lever son ultimatum.

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Alors que les bombardements israéliens sont incessants sur la bande de Gaza, se pose maintenant la question d'une incursion terrestre de la part de l'Israël, la dernière remontant à 2014.

Ce jeudi, un porte-parole militaire a déclaré que "rien n'avait encore été décidé", mais Israël se prépare tout de même à une telle éventualité.

300.000 réservistes ont été mobilisés et des dizaines de milliers de soldats déployés autour de la bande de Gaza, quitte à s'affaiblir au nord où menace le Hezbollah libanais. Du matériel militaire, des chars d'assaut et des blindés ont été amenés à la frontière.

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L'ONU a lancé jeudi un appel d'urgence aux dons à hauteur de 294 millions de dollars pour répondre aux "besoins urgents" d'habitants vulnérables de Cisjordanie et de la bande de Gaza où plus de 400.000 Palestiniens ont fui leur domicile ces derniers jours.

L'appel est destiné à apporter de l'aide à plus de 1,2 million d'habitants de Gaza et de Cisjordanie, a précisé le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), soulignant que les organisations humanitaires n'avaient plus les ressources nécessaires pour "répondre de façon adéquate aux besoins des Palestiniens vulnérables".

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Emmanuel Macron s'est engagé jeudi dans une allocution solennelle à "tout mettre en oeuvre" pour sauver les otages français, dont les familles l'ont "supplié" d'intervenir, invoquant l'unité de la Nation face aux tensions politiques et risque d'importation du conflit.

Le chef de l'État a annoncé la mort d'un treizième ressortissant français dans les attaques du Hamas en Israël. 17 autres ressortissants sont toujours portés disparus, comme l'a annoncé le Quai d'Orsay lors d'un bilan ce jeudi après-midi.

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Luiz Inacio Lula da Silva, le président du Brésil qui préside le Conseil de sécurité de l'ONU, a indiqué jeudi avoir demandé à son homologue israélien, Isaac Herzog, d'ouvrir un couloir humanitaire pour l'évacuation de civils de Gaza.

"J'ai parlé récemment avec le président d'Israël, Isaac Herzog (...) J'ai transmis ma demande d'un corridor humanitaire pour que les personnes qui veulent quitter la bande de Gaza par l'Egypte soient en sécurité", a déclaré Lula sur le réseau X (ex-Twitter).

Le chef de l'Etat a réaffirmé "la condamnation par le Brésil des attaques terroristes" et "la solidarité avec les victimes".

Bienvenue dans ce direct consacré aux événements en cours en Israël, après l'attaque du Hamas ce samedi 7 octobre.